- décontraction
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• 1892; de décontracter1 ♦ Relâchement du muscle succédant à la contraction. ⇒ relâchement.2 ♦ (1945) Détente du corps. ⇒ relaxation.3 ♦ Fig. Souplesse, naturel, désinvolture. Il a répondu à l'examen avec beaucoup de décontraction.⊗ CONTR. Contraction, raideur.décontractionn. f.d1./d Relâchement du muscle succédant à la contraction.d2./d Détente physique.d3./d Fig., Fam. Insouciance, laisser-aller.⇒DÉCONTRACTION, subst. fém.A.— PHYSIOL. État de relâchement d'un muscle succédant à sa contraction. Accordons à nos muscles abdominaux surmenés une décontraction passagère (A. ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, p. 345).— P. métaph. et au fig. État de ce qui est moins serré, impose moins de contrainte. La décontraction des enveloppes budgétaires (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 309; cf. aussi contraction B2).— P. ext. État de détente du corps tout entier :• Le meilleur moyen pour atteindre cette sobriété, ce naturel, cette vérité intérieure qui sont nécessaires au comédien c'est, je crois, la fameuse décontraction, la relaxation, la détente, préconisée par Stanislavski et fort bien résumée par Jan Doat...S. LIFAR, Traité de chorégr., 1952, p. 148.B.— Au fig., fam. Aisance, naturel qui sont le fait d'une personne détendue.— SP. En décontraction, loc. adv. Avec facilité. L'américain Larrabee a gagné en décontraction le quatre cents mètres de Tokio (Jeux et sp., 1968, p. 1229).PARAD. Aisance, détente, naturel, nonchalance; péj. désinvolture, laisser-aller, sans-gêne.Rem. Attesté ds les dict. depuis Lar. 20e.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1892 « relâchement du muscle, succédant à la contraction » (GUÉRIN); 2. 1945 « détente du corps » (A. ARNOUX, Rêverie d'un policier amateur, p. 312); 3. 1964 « aisance, insouciance (d'une personne) » (La Croix, 23 mai ds GILB.). Dér. de contraction; préf. dé-. Fréq. abs. littér. :1. Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 32.
décontraction [dekɔ̃tʀaksjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1892; de décontracter.❖1 Relâchement du muscle, succédant à la contraction. ⇒ Relâchement.0 C'est à une qualité subtile de cris, c'est à des revendications désespérées de l'âme que nous prédispose une émission sept et douze fois répétée. Et ce souffle nous le localisons, nous le répartissons dans des états de contraction et de décontraction combinés. Nous nous servons de notre corps comme d'un crible où passent la volonté et le relâchement de la volonté.A. Artaud, le Théâtre et son double, Idées/Gallimard, p. 202.3 (1963; de décontracté). Fig. Souplesse dans le comportement. ⇒ Désinvolture; décontracté (3.). || « Faire prendre pour de la décontraction voulue ce qui n'est que laisser-aller, impuissance » (la Semaine radio-télévision, 27 janv. 1968). — ☑ Loc. Faire qqch. en décontraction, avec souplesse, aisance.❖CONTR. Contraction. — Contrainte.COMP. Autodécontraction.
Encyclopédie Universelle. 2012.